Klassen : L’intérêt pour les achats de fin d’année stimule le marché des nourriciers

https://www.canadiancattlemen.ca/daily/klassen-year-end-buying-interest-boosts-feeder-market/

Les exploitants de parcs d’engraissement se préparent à une pénurie globale de leur effectif au premier semestre de 2024

Par Jerry KlassenActualités du réseau GFM

Comparativement à la semaine dernière, les prix des bovins d’engraissement de l’Ouest canadien sont demeurés stables à 5 $ de plus.

La force a été notée chez les veaux de moins de 650 livres, tandis que les veaux d’engraissement de plus de 700 livres étaient relativement inchangés. Dans certains cas, les paquets plus volumineux de génétiques de qualité sevrée coûtaient de 8 $ à 10 $ de plus.

Les achats de fin d’année étaient évidents dans les Prairies, ce qui a accru l’intérêt des acheteurs. Malgré l’augmentation des prix d’une année à l’autre, la demande a dépassé les attentes. La hausse des prix a encouragé les éleveurs et les éleveurs de vaches-veaux à vendre leurs veaux légers plus tôt que d’habitude. Cette poussée vers l’avant du comportement de commercialisation fait suite à des baisses consécutives d’une année à l’autre de la récolte de veaux. Par conséquent, les exploitants de parcs d’engraissement se préparent à une baisse importante du nombre total de parcs d’engraissement au cours du premier semestre de 2024. Les acheteurs se manifestent plus tôt que d’habitude pour les gazonniers. Les veaux pee-wee restent chauds et les plus grandes exploitations placent ces bovins dans des parcs d’engraissement personnalisés.

Dans le centre de la Saskatchewan, des bouvillons exotiques avec une transformation complète sur la carte à 700 livres, provenant de vaches et d’un régime de foin, se seraient vendus pour 347 $. Au marché aux enchères de Sainte-Rose, des bouvillons mixtes de plus grande taille avec un poids de 647 livres ont atteint le palmarès à 371 $. Des génisses noires pesant 615 livres figuraient sur le rapport à 306 $.

Dans la région de Saskatoon, les bouvillons beige et braillard pesant 600 livres se sont vendus 362 $, tandis que les jeunes frères solitaires de 550 livres ont fait taire la foule à 373 $. Dans le sud du Manitoba, les vaches de Simmental à 560 livres ont fait taire la foule à 412 $, et les génisses d’Angus pesant 515 livres ont franchi le ring à 360 $.

Dans le centre de l’Alberta, un petit paquet de bouvillons rouges pesant 445 livres se serait vendu pour 430 $. Dans le sud de la Saskatchewan, les bouvillons noirs pesant 430 livres se sont négociés à 480 $ et les génisses de la même qualité à 420 livres ont été cotées à 405 $.

Le rapport WASDE de l’USDA prévoyait une production de bœuf de 2024,6 milliards de livres aux États-Unis pour le quatrième trimestre de 3. Il s’agirait d’une baisse de près de 400 millions de livres par rapport au quatrième trimestre de 2023. Cette estimation de production plus basse semble renforcer la structure des prix des veaux plus légers.

— Jerry Klassen est président et fondateur de Resilient Capital, qui se spécialise dans la négociation de contrats à terme sur matières premières et l’analyse de marché. Jerry consulte les parcs d’engraissement sur la gestion des risques et rédige un commentaire hebdomadaire sur le marché du bétail. On peut le joindre au 204-504-8339 ou sur son site Web à l’adresse ResilCapital.com.

Jerry Klassen

Chroniqueur

Jerry Klassen est président et fondateur de Resilient Capital, qui se spécialise dans la négociation de contrats à terme sur matières premières et l’analyse de marché. Jerry consulte les parcs d’engraissement sur la gestion des risques et rédige un commentaire hebdomadaire sur le marché du bétail. On peut le joindre au 204-504-8339 ou sur son site Web à l’adresse ResilCapital.com.