En 2015, avec la fermeture de l’abattoir Laroche, on croyait que c’était la fin de l’abattage de bouvillons au Québec. Au cours des dernières années, le Québec a réussi à rebâtir sa capacité d’abattage sous inspection fédérale. On se retrouve aujourd’hui dans une situation où plus de la moitié de la production de bouvillons est transformée au Québec, et les abattoirs en demandent davantage. La reconstruction de cette capacité d’abattage est un élément essentiel pour rebâtir la production de bouvillons au Québec. C’est avec grande fierté qu’on peut souligner ce formidable accomplissement collectif.
Au cours des prochains mois, il faudra continuer à mieux travailler avec les abattoirs québécois afin d’augmenter notre productivité et notre compétitivité. La mise en place de la grille de prix validée par le programme Bœuf Québec est assurément l’élément le plus important pour l’augmentation de la rentabilité et de la productivité des entreprises de la filière québécoise parce qu’elle crée de la valeur. Ça demeure un projet sur lequel nous travaillons depuis plus de 7 ans, alors il ne faut pas sous-estimer la difficulté de mettre cette grille en place. Je crois que nous avons maintenant réuni tous les éléments et partenaires pour arriver à mettre cette grille en place avec succès au cours des prochains mois.
Jean-Sébastien Gascon,
Directeur général
SPEQ – Coopérative Bœuf Québec