Le parcours dans l’élevage bovin débute en 1975 pour M. Réjean Turgeon avec 20 têtes. Au fil des ans, son parc s’est développé pour compter maintenant 3600 têtes par année. Il connaît les spécificités de productions de l’engraissement de bouvillons et de porcs. Il est installé avec sa famille à St-Bernard sur une superficie suffisamment grande pour lui permettre ces deux productions.
Il maintient la nécessité que tous les veaux soient vaccinés lorsqu’ils arrivent à l’encan. Pour lui, la traçabilité est un aspect clé de la santé animale. Il s’explique en disant que suivre les animaux permet d’identifier les naisseurs à qui il ne veut pas acheter. Il place dans cette catégorie les naisseurs qui négligent de faire les vaccins pour différentes raisons.
Ce qu’il souhaiterait, c’est une meilleure prévisibilité des marchés pour les producteurs.
M. Turgeon estime que la génétique est un élément crucial pour la rentabilité de la filière et il valorise la prise d’hormones chez ses bœufs comme une action qu’il porte pour l’environnement. Aussi, pour mieux préserver ses sols, il ne laboure plus.
M. Turgeon apprécierait de savoir que le bœuf produit au Québec est consommé au Québec.
Son parc a suivi l’évolution des races bovines au fil des ans. Il aime transmettre à ses petits-enfants sa passion pour l’élevage. Il aime passer du temps avec sa petite fille dans le parc à nommer les différentes races. L’Hereford au Charolais, du Simmental à la Blonde d’Aquitaine, la petite les nomme tous fièrement avec son grand-papa.
Helene Bourgeois – Coordonnatrice SPEQ et BQ