
Un programme visant à faciliter la comparaison des programmes de durabilité canadiens avec les programmes internationaux sera lancé en comparant les normes de durabilité du bœuf canadien à une certification internationale du carbone.
Tiré de manitobacooperator.ca – par Geralyn Wichers – Publié le 10 février 2022
| Traduction et adaptation libre par la rédaction |
« Nous voulons éviter les doubles emplois », a déclaré Mary Robinson, présidente de la Fédération canadienne de l’agriculture (FCA), qui dirige le projet.
« Nous passons tous par ces différentes normes de qualification et de quantification », a ajouté Mme Robinson. « Comment pouvons-nous prendre tout cela, l’agréger et le convertir afin que nous parlions tous la même langue et que nous puissions accéder aux marchés ? »
La comparaison est le premier projet pilote pour CASI – l’Initiative canadienne pour la durabilité de l’agroalimentaire, qui a débuté en 2020. Elle utilisera une plate-forme prototype pour comparer le cadre du bœuf certifié durable de la Table ronde canadienne sur le bœuf durable à l’évaluation de la durabilité des agriculteurs de l’International Sustainability and Carbon Certification, dit Mme Robinson.
L’objectif de CASI est de créer une plate-forme Web où les agriculteurs peuvent entrer dans les programmes de durabilité auxquels ils appartiennent et recevoir une liste des normes internationales qu’ils respectent, a expliqué Mary Robinson.
Si l’agriculteur n’appartient à aucun programme, il peut répondre à une série de questions sur ses pratiques agricoles pour obtenir la liste.
Le site peut également fournir une liste de modules que l’agriculteur doit compléter pour répondre à davantage de normes.
De même, a déclaré Mary Robinson, les transformateurs et distributeurs d’aliments pourraient également télécharger leurs normes et voir quels programmes à la ferme répondent à leurs besoins.
Finalement, il sera peut-être possible pour CASI de générer des données de haut niveau sur les tendances en matière de durabilité, les programmes les plus adoptés et les pratiques les plus largement adoptées, a indiqué Mme Robinson.
Pour les agriculteurs et les groupes d’agriculteurs, l’intention est que l’ACMS rationalise les programmes de déclaration et réduise les charges administratives. L’espoir est également d’améliorer l’accès au marché, selon un rapport de novembre 2021 de CASI.
Pour que les producteurs utilisent la plate-forme, il devra réduire le temps passé à communiquer des données, selon le rapport. La consultation des groupes de producteurs a révélé que les agriculteurs voulaient se sentir à l’aise de consentir au partage de données. Ils souhaitaient que la plate-forme soit simple à utiliser et nécessite une utilisation minimale des données et du haut débit.
L’argument aux gouvernements est que l’ACMS aidera à identifier les avantages concurrentiels et les opportunités et aidera à cibler les programmes et le soutien. Cela peut également les aider à comprendre l’adoption des pratiques de gestion, selon le rapport.
Un deuxième projet pilote, qui, selon Robinson, n’a pas encore été annoncé, s’attaquera à un produit horticole, selon le rapport.
Le plan est d’avoir la plate-forme CASI prête à fonctionner d’ici mars 2023.