Le National Beef Quality Audit 2022 était publié en juin dernier. Ces travaux sont passés sous le radar d’un grand nombre d’intervenants de l’industrie bovine. Et pourtant, il y a la plusieurs clés importantes qui sont autant d’opportunités pour la filière québécoise. La plus évidente étant la chute du rendement viande généralisé dans la production.
Dans la continuité des audits précédents aux États-Unis et au Canada, on remarque cette tendance qui se maintient : «L’industrie améliore la qualité, mais elle s’accompagne d’une augmentation du poids de la carcasse et de l’épaisseur du gras, ainsi que d’une forte augmentation des pourcentages de carcasses des classes de rendement Y4 et Y5.» … «Le nombre de bovins de grade de rendement Y4 et Y5 a augmenté, et une génétique améliorée pourrait maintenir l’idéal de rendement 3 ou mieux, tout en maintenant le persillage nécessaire pour atteindre les grades de qualité souhaités.»
Selon le National Beef Quality Audit 2022, seulement 24% des bouvillons classent Y1 et Y2, AAA+. Dans le même esprit, on remarque aussi que les bouvillons ont une augmentation de plusieurs défauts qui diminuent le rendement viande et financier à l’abattoir.
Dans une industrie qui a perdu le focus sur le rendement viande et qui connaît des records de «bruising», est-ce qu’on peut-on faire mieux et gagner un avantage économique? Absolument. Les travaux actuels de Bœuf Québec sur la productivité visent à développer des bouvillons qui classent davantage dans cette cible (Y1, Y2, AAA+), ce qui ferait augmenter de manière importante la productivité et la compétitivité de la production québécoise.
Lien vers l’audit : https://www.bqa.org/Media/BQA/Docs/9477-nbqa-document-fedcattle.pdf
Si vous souhaitez en discuter, écrivez-moi et il me fera plaisir d’en discuter davantage.
Jean-Sébastien Gascon
Directeur général
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