Alltech – Prévenir la mort dans les parcs d’engraissement

Quand nous perdons du bétail dans le parc d’engraissement, on pourrait comparer cela à la perte d’une partie de notre population. Comme les bovins sont plus nombreux que les humains dans neuf états – Idaho, Iowa, Kansas, Montana, Nebraska, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Oklahoma et Wyoming – les décès de parcs d’engraissement peuvent se révéler être un point sensible de notre recensement et de notre retour sur investissement. Les recherches récentes de l’Université d’État du Kansas montrent que les décès de parcs d’engraissement ne ralentissent pas.

L’étude, menée de 1992 à 2004 sur huit parcs d’engraissement différents du Kansas, a montré que la mortalité a augmenté de 0,0467 d’un pour cent par an (1). Pour les génisses, le chiffre a augmenté à 0,0672 d’un pour cent.

Du stress de transport et des conditions météorologiques sévères au combat contre les agents pathogènes et les maladies, les bovins d’engraissement sont sensibles à de nombreux facteurs qui peuvent conduire à la morbidité et la mortalité. La mort subite est un terme commun sur les parcs d’engraissement. Les tentatives visant à identifier la cause de la mort subite chez les bovins en parc d’engraissement ont souvent rencontré des résultats variables. La pneumonie, les abcès et les maladies clostridiennes contribuent à de nombreuses morts subites ; tandis que les toxines, l’anaphylaxie et les infections systémiques sont d’autres sources possibles de pertes en décès.

Les coûts économiques des bovins malades des parc d’engraissement grimpent. Les coûts pour les visites au parc hôpital retirent de l’argent de la chaîne de production qui se traduit par une baisse des prix des bovins d’engraissement. Le producteur du bétail d’engraissement doit ajuster l’offre pour les bovins d’engraissement pour couvrir les coûts des bovins malades.

Les programmes de vaccination, en maintenant une bonne résistance aux maladies grâce à une bonne nutrition, à la biosécurité, à la détection précoce et au traitement de la maladie, ainsi qu’un certain nombre d’autres techniques de gestion, sont des outils clés pour garder le bétail en bonne santé.

Un autre domaine de la prévention qui continue d’être étudié est celui des probiotiques ou bactéries bénéfiques. Parce que la résistance aux antibiotiques chez les bactéries survient à un rythme alarmant, beaucoup de recherches ont mis l’accent sur la recherche de traitements alternatifs qui ne nécessitent pas l’utilisation d’antibiotiques. D’autres produits non antimicrobiens tels que les agents microbiens directement nourris et/ou les sucres de levure (Bio-Mos) ont été identifiés comme des stratégies d’intervention possibles. Des essais multiples sur le terrain ont démontré des réductions de salmonelles et E. coli chez les vaches de boucherie supplémentées par du Bio-Mos.

Une étude récente menée à Schooten and Sons Custom Feedyard dans le sud de l’Alberta, au Canada, a évalué l’impact de l’ajout de Bio-Mos dans l’alimentation des bovins de boucherie sur les caractéristiques de performance et de santé. (2) Neuf cent deux bovins de boucherie de races mixtes nouvellement sevrés ont été assignés au hasard à des enclos du parc d’engraissement en octobre et novembre 2006.

Les enclos ont ensuite été affectés au traitement, au contrôle ou au Bio-Mos. Le régime de l’enclos contrôle était composé d’ensilage d’orge, d’orge et d’un prémélange commercial de vitamines / minéraux. CTC a été inclus dans le régime alimentaire standard. Le traitement Bio-Mos comprenait le régime de contrôle plus l’addition de 20 grammes de Bio-Mos par tête et par jour pour les premiers 20 jours post-placement.

Les bovins ont été pesés individuellement à l’entrée au parc d’engraissement et de nouveau lors de l’implantation. Tous les traitements et mortalités ont été enregistrés selon le traitement et l’enclos. La prise alimentaire a été contrôlée sur une base quotidienne et l’apport total en matière sèche a été calculé pour chaque enclos dans la période d’essai.

Les chercheurs ont constaté que le bétail sur le régime alimentaire Bio-Mos avait un meilleur gain quotidien moyen de 2,07 livre par jour par rapport au bétail témoin de 1,54 livre par jour. Le groupe Bio-Mos a également montré une réduction de la conversion alimentaire (8,5 contre 12,5), de la mortalité (0,44 pour cent contre 2,66 pour cent) et du nombre total de traitements (89 contre 204). La différence du coût basé sur le coût total du traitement était de 9,24 $ pour les enclos des bovins nourris avec le régime alimentaire Bio-Mos et 17,58 $ pour les enclos nourris avec le régime témoin.

Avec la récente recherche de l’Université d’État du Kansas, les parcs d’engraissement du pays commencent à réaliser l’augmentation et le coût des décès dans les parcs d’engraissement. Alors que de nombreux décès de parcs d’engraissement sont inexplicables, les producteurs de bovins peuvent utiliser des programmes de vaccination, une bonne nutrition, la biosécurité, la détection précoce et le traitement de la maladie et des techniques de gestion pour aider à combattre les morts subites. Certains producteurs se tournent vers de nouvelles technologies telles que Bio-Mos comme une approche naturelle à l’amélioration de l’économie de la production bovine. Mais peu importe quelle technique de gestion ou quelle application nutritionnelle sont considérées comme étant celles qui sont performantes pour l’opération, chaque producteur de bétail sait que des bovins sains sont plus profitables.

Resources:

1 “Reasearch shows feedlot deaths on the rise,” Farm and Ranch Guide, 7 December 2007
2 Schooten & Sons Custom Feedyard Performance Test: Response to Bio-Mos in Receiver Diets, Alberta, Canada, 2007

(Traduction libre de Vanessa Chartrand et Mylène Noël)

Source:

Vanessa Chartrand
Spécialiste du Marketing, Alltech Québec
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Preventing death in the feedlots

When we lose cattle in the feedlot, it can be likened to losing part of our population. As cattle outnumber humans in nine states-Idaho, Iowa, Kansas, Montana, Nebraska, North Dakota, South Dakota, Oklahoma and Wyoming – feedlot deaths can prove to be a sore spot in our census and our return on investment. And recent Kansas State University research shows feedlot deaths are not slowing down.

The KSU study, conducted from 1992 to 2004 on eight different Kansas feedlots, showed death loss increasing by 0,0467 of a percent per year. (1) For heifers, the figure increased at 0,0672 of a percent.

From the stress of shipping and severe weather conditions to the fight against pathogens and disease, feedlot cattle are susceptible to many factors that can lead to morbidity and mortality. Sudden death is a common term on feedlots. Attempts to identify the cause of sudden death in feedlot cattle are often met with variable results. Pneumonia, abscesses and clostridial diseases contribute to many sudden fatalities; while toxins, anaphylaxis and systemic infections are other possible sources for loss.

The economic costs of sick cattle in the feedlot can add up. The costs for visits to the hospital pen pulls money out of the production chain that results in lower prices for feeder cattle. The cattle feeder must adjust the bid for feeder cattle downward to cover the costs from sick cattle.

Vaccination programs, keeping resistance high through good nutrition, biosecurity, early detection and treatment of disease and a number of other management techniques are keys to keeping cattle healthy.

Another area of prevention that continues to be researched is probiotics, or beneficial bacteria. Because antibiotic resistance arises in bacteria at an alarming rate, much research has focused on finding alternative treatments that do not involve the use of antibiotics. Alternative, non-antimicrobial products such as direct-fed microbials and/or yeast sugars (Bio-Mos) have been identified as possible intervention strategies. Multiple field trials have demonstrated reductions in salmonella and E. coli in beef cows supplemented with Bio-Mos.

A recent study conducted at Schooten and Sons Custom Feedyard in southern Alberta, Canada evaluated the impact of adding Bio-Mos in the receiver diets of beef cattle in performance and health characteristics. (2) Nine hundred and two mixed-breed, newly-weaned beef cattle were randomly assigned to pens at the feedlot during October and November 2006.

Pens were then assigned to treatment, control or Bio-Mos. The control diet consisted of barley silage, barley and a commercial vitamin/mineral premix. CTC was included in the standard diet. The Bio-Mos treatment included the control diet plus the addition of 20 grams of Bio-Mos per head per day for the first 20 days post placement.

The cattle were individually weighed upon entry into the feedlot and again on implantation. All treatments and mortality were recorded by treatment and by pen. Feed intake was monitored on a daily basis and total dry matter intake was calculated for each pen for the trial period.

The researchers found that the cattle on the Bio—Mos diet had an improved average daily gain of 2.07 versus the control 1.54 pounds per day. The Bio-Mos group also showed a reduction in feed conversion (8.5 versus 12.5), mortality (0.44 percent versus 2.66 percent) and total number of treatments (89 versus 204). The cost difference based on total treatment cost was $9.24 for the pens fed the Bio-Mos diet and $17.58 for the pens fed the control diet.

With the recent Kansas State research, feedlot operations across the country are starting to realize the increase and cost of feedlot deaths. While many feedlot deaths are unexplainable, cattle producers can use vaccination programs, good nutrition, biosecurity, early detection and treatment of disease and management techniques to help combat the sudden deaths. Some producers are turning to new technologies such as Bio-Mos as a natural approach to improving beef production economics. But no matter what management technique or nutritional application an operation finds successful, every cattle producer knows healthy cattle are more profitable.

Resources:

1 “Reasearch shows feedlot deeaths on the rise,” Farm and Ranch Guide, 7 December 2007

2 Schooten & Sons Custom Feedyard Performance Test: Response to Bio-Mos in Receiver Diets, Alberta, Canada, 2007

Source:

Vanessa Chartrand
Spécialiste du Marketing, Alltech Québec
Alltech | www.alltech.com
5910, rue Barré, Saint-Hyacinthe, Québec, J2R 1E4
Tel: 450-253-0779| Fax: 450-253-0781| Cell: 450-502-3485
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